God saw I was dog

NYE

Qu'est-ce que vous faites ce soir?

Moi je vais voir eux, là, à gauche: Kiki and Herb. Je crois qu'ils font de la musique et qu'ils sont rigolos.
La moitié des pédés de SF vont les voir. (ben oui j'éxagère...c'est la première fois que tu viens sur ce blog???)

Ils ont joué lors des 35è et 40è anniversaires de Madonna. Sympa, non?

Oh, et puis autant vous présenter mes voeux tout de suite: BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2006 À TOUS.

PS: Vu certains mails que je reçois depuis quelques temps, on est prié de relire le sous titre de ce blog, et de chercher "Mythomane" dans le dictionnaire si c'est un mot nouveau. Bises.

Bilan ciné

Bon ben avec tout ça j'en oublie le plus important, le cinéma (dont la vie ne sera jamais qu'une pâle imitation).
Malgré tous les évènements familiaux et sentimentaux, je suis quand même allé au ciné. C'est l'avantage d'avoir épousé un dingue de films comme moi, on se dispute en se jettant du pop corn à la figure.

On commence par le court: King Kong. Bien... Pour apprécier pleinement le travail du frère de Michael Jakson (ah bon, c'est pas son frère ??), il faut avoir vu la version des années 30 qui est à l'évidence source sans fin de fascination pour le réalisateur spécialisé, il y a peu de temps encore, en films pour très petites personnes. Beaucoup de personnages peu utiles et sans relief, un suspense mal maitrisé (seigneur Spielberg, pardonne lui), une avalanche de références pseudo-cinéphiliques lassante, un rythme qui est plus consacré à l'adoration du réalisateur qui fait un film qu'au souci de sa réception par le spectateur, une heure (beaucoup) trop longue...bref, pour une fois j'ai pu manger du pop corn sans remords.

BEAUCOUP plus intéressant, et pas parceque le thème est plus sérieux, mais parceque le travail est plus difficile, Capote. Je sais, en français ça a du mal à passer et je ne serais pas étonné s'ils sortent le film en changeant le titre et qu'il devienne "Truman Capote " ou quelquechose comme ça.
Je ne connais pas bien Philip Seymour, plutôt acteur de scène et très discret au cinéma. je l'avais seulement vu dans un film un peu débile mais pas désagréable avec De Niro où il jouait le rôle du travelo d'en face. C'est incontestablement sa prestation qui propulse le film. La réalisation est bien ficelée avec une utilisation remarquable des paysages, mais un rôle-titre prend toujours beaucoup de place. Capote devient un personnage dont le réalisme historique importe peu, et revêt une figure ambivalente, inquiétante et fascinante.

GEORGES!
GEORGES!
GEORGES!
GEORGES!
GEORGES!

Alors que mon mariage a encore la nausée des récents tanguis encaissés, je peux crier haut et fort: GEORGES JE T'AIME, GEORGES INSEMINE-MOI!!!!!!! Que chaque liquide suintant de ta chaire fertilise la jachère de mon corps. Je ferai le tour du monde, je me ferai teindre en blonde....
OUI!!!!!!!!!!!!!
Et je pèse chaque mot!

Good night and good luck, le film DE Georges Clooney, oui ma bonne dame. Et bien c'est pas seulement le meilleur pote de Soderbergh comme les mauvais esprits voulaient bien le faire entendre. Non, en fait je trouve que l'élève est carrément au niveau (pour ne pas dire plus) du "maitre" (je garde un jugement modéré sur Soderbergh, même si son Solaris est une des merveilles de ces trente dernières années...mais vous avez vu Traffic??...beurk!).
Bien sûr pour nous français, l'astuce consistant à utliser un morceau d'histoire pour critiquer les temps contemporains passe pour usé. ici ils en reviennent à peine... Donc Clooney nous plonge à l'époque de Mac Carthy pour pouvoir nous montrer comment la société américaine peut laisser un monstre apparaitre en son sein; comment des valeurs qui font l'unanimité à une époque donnée deviennent quelques années plus tard des fléaux nationaux (contre les lois actuelles, Clooney fait fumer TOUS les personnages du film et prend même le malin plaisir à rappeller que les marques de cigarettes étaient les sponsors numéro un des émissions télévisées de qualité); il joue avec la situation de spectateur et mélange archives et fiction: Mac Carthy n'est joué par aucun acteur, le drame du réel se suffit à lui-même.
Clooney joue aussi dans son film (j'ai eu du mal à me décoller du fauteuil à la fin du film...) Il raconte dans ses interviews télévisées que plusieurs figures dominantes d'Hollywood sont venus luis dire merci pour cette critique ouverte de la folie organisée de Bush que personne n'ose vraiment attaquer là-bas. L'autocensure et le manque de courage règnent sur les collines de L.A. parait-il. Je sais pas pourquoi, mais je pense que c'est Michael Mann qui a dû venir parler à Clooney. Je sais pas pourquoi je pense ça. Juste parceque j'aime pas Michael Mann. Ca suffit comme raison, non?

Happy to gather.

"Happy together" de Wong Kar-wai. J'ai dû voir ce film plus de dix fois maintenant. Je pense toujours que c'est le plus beau film d'amour gay jamais tourné (ou bien est-ce le seul ?).

Mais je m'étais toujours identifié à Ho Po, celui qui baisse la tête et qui dort sur l'épaule de son mec, épuisé par ses nuits délurées et persuadé que son homme pourra toujours tout avalé.

Depuis trois jours je repense sans arrêt au film et je me dis que je suis en train de glisser dans la peau de Yiu-Fai. Je deviens l'épaule(ur).

Je suis en train de tout avaler. Luis peut me dire n'importequelle horreur, me donner des ultimatums incensés, me montrer du doigt ma valise, ouvrir l'ordinateur pour changer mon billet, me dire qu'il ne viendra pas en europe, qu'il ne veut plus que je vienne ici non plus, ni à Washington, ni nulle part, tout est fini, il ne veut plus, il n'a plus envie, non il n'a pas peur, si il a peur, oui il m'aime, il est terrifié, il ne peut plus rien faire, juste se taire et attendre, et m'imposer le silence à moi aussi. Moi qui n'ai envie que de hurler.
Mais je me tais.
Et je reste en silence près de lui. Je me dis que j'avais rencontré une montagne et que je suis allongé près d'un reste de corps bientôt inanimé. Mais celà n'a aucune importance car je nage à l'horizon d'un sourire, d'un "je t'aime", d'un regard où il y a encore l'envie de jouer aux oursons.

"J'ai peur qu'un jour tu me quittes. J'ai si peur de celà que je préfèrerais que tu partes maintenant".

Que peut-on répondre à celà ?

New life

Je me suis pris une claque royale, mais c'est passé. Après la vague, on compte les restes. Pas mal en fait. On s'en tire plutôt bien: signe de maturité ? Tout le monde peut rêver...
Décristallisation. Moment intense. Et après ?
Après c'est mieux ou c'est pire. Ici, c'est mieux. Beaucoup mieux. Pour la première fois, je suis heureux de m'être réveillé. Change is good. Reality is good. Praise the Lord.

Mon homme est apeuré, terrifié. A un point que je ne soupçonnait pas. Erreur d'observation. Erreur de diagnostic. Qu'importe. Mon homme est meurtri, bien plus que je ne le pensais. Endurci par des années de combat contre le doute de survie, la posssiblité quotidienne que le jour suivant soit le début de la fin. Vingt ans sans lendemain. Ca rend calcaire, pierreux: on s'égratigne contre un roc. Quand Luis a peur il devient arapaide. rentre dans sa pierre, s'accroche au rocher et jette du venin en attendant que la mer se calme.

Je me suis demandé ce qu'il y avait de différent entre aujourd'hui et mes précédents séjours. Aujourd'hui est le jour d'avant. Avant mon arrivée, mon installation, vous pouvez embrasser le marié, qu'il se lève ou qu'il se taise à tout jamais, AYMEN. Fini, bague au doigt, corde au cou, responsable. Si un ami dit à Luis qu'il aurait aimé plus le voir lors de son séjour à SF, Luis se met en colère, crie, jette du poing, sort pour aller se calmer: décevoir est léthal pour lui. Prendre des risques c'est prendre le risque de décevoir, et c'est une terreur panique.

De mon côté je n'ai pas fait grand chose pour le rassurer. Mon instinct d'enfant qui laisse faire son père, le laisse travailler, le laisse le promener, le laisse le prendre, dénie, renie, nie. Pas très apaisant, ni validant. Je dois m'américaniser, c'est sûr, c'est une partie du jeu. Oui il vit ici, il a grandi ici, il a aimé ici. Moi aussi, un peu. Accepter le superlatif s'il rassure. Accepter l'hyperbole quand elle est nécessaire. Pas de règles en amour, pas de conditions. Juste aimer. Ne pas oublier l'essentiel.

Un lac dans la bombonne

Je ne pensais pas que ça pouvait partir aussi vite, presque comme c'est venu.
Il y a de l'eau dans le gaz. Non, en fait c'est la merde tous les jours depuis mon arrivée.
Je suis terrifié. Et puis ça passe. Et puis ça revient.
Je sens le fossé culturel à chaque fois plus profond et plus infranchissable. D'ailleurs nous n'arrivons presque plus à nous parler. Nous restons côte à côte en silence. Moi affamé de lui, et lui plus agacé.
Je dis des phrases dans une langue dont je ne controle pas le vol. Je ne maitrise pas les concepts foireux américains qui visent à l'expression du 'soi', et je commence à en payer le prix. Je ne comprends rien à nos disputes. Ni comment elles commencent, ni comment elle finissent. Je suis seul et perdu.
Je n'arrive pas à savoir s'il veut encore de moi, s'il est déjà résolu, comment tout ça, si vite?
J'ai l'hideuse impression qu'un compte-à-rebours a démarré et je ne peux plus rien y faire. Gap de la première année? Nous ne le passerons pas.
Et tout ça, comment, si vite ? Putain si tout s'écroule, la chute va être fatale. Pour un bon moment en tout cas. Je vais en prendre la gueule. Je vais en prendre plein la gueule. Je vais en prendre plein la gueule.
Mais pourquoi suis-je si loin ?
Je devine des erreurs, des malentendus, des mal à propos, des mal digérés.

Merde in Xmess

J'ai eu un des Noël les plus chiants de ma vie. J'espère que c'est pas votre cas.

Jour(s) de pluie à San Francisco

Il pleut depuis quatre jours. C'est la dépression qui s'installe normalement au-dessus de l'Orégon qui s'est plantée un cran trop bas. Putain de dépression.

Jeudi, 10h45, sortie du Gold's Gym. Il pleut comme vache qui pisse.

_ Putain de merde de ta race la conne, c'est pas vrai! Mais c'est pas vrai !! Je vais être trempé...
_ Hey Michel ! De retour parmi nous !! Super, comment ça va ??

Ca c'est John.
John est acteur porno, un des métiers les plus communs ici, et spécialement dans ma salle de gym. John s'est rendu mondialement célèbre par une scène dans un film tourné il y a trois ans où il s'était introduit un plug surmonté d'une queue de chien, et était promené par son mec de l'époque en aboyant fortement; puis se faisait introduire une main, puis une autre, en remplacement de la queue devenue par là-même complêtement obsolète.
A l'époque, John était d'une plastique incroyable: magnifique athlète chatain clair aux yeux couleur de ciel; son épais duvet de post-adolescent faisait briller la lumière des spots quand ils caressaient son torse. Aujourd'hui, l'adolescent a pris une vingtaine de kilos et arbore fièrement un estomac de jeune bear.  Un peu rougeot maintenant, il a gardé des yeux très déconcertants.

_ Hey... Bien, bien... Il pleut...
_ Ah ben oui il pleut ! C'est l'hiver, et on est pas à L.A. ici !!
_ Oui mais j'ai pas de voiture et je dois rentrer chez moi. Je vais être trempé...
_ T'habites toujours à Portrero Hill ? Tu veux que je t'emmene ?
_ Ben, non... Tu viens d'arriver, je vais pas t'empêcher de faire ton sport...
_ Tu empêches rien puisque c'est moi qui propose. Allez, viens. En plus je bosse pas ce matin, je reviendrai à la gym après t'avoir déposé. C'est pas loin Portrero. Et puis pour dire merci tu me laisseras toucher ta bite. Je plaisante.

John a une voiture de républicain. Un gros van totalement disproportionné pour une ville. Une caisse de blonde républicaine, ou de pédé en plein trip 'daddy-boy', ce qui revient au même politiquement.

_ Tu restes combien de temps cette fois-ci ?
_ Deux semaines.
_ Ouais, cool.
_ Ouais... c'est pas beaucoup. J'aimerais bien trouver une solution pour rester plus longtemps.
_ Tu devais pas aller à la fac ?
_ Si, mais j'ai toujours pas de réponse définitive. J'ai parlé avec une responsable que je dois rencontrer lundi. Mais rien de sûr pour l'instant. Il faut que je trouve une solution parce que je crois que Luis pête les plombs à l'idée qu'on soit séparés à nouveau.
_ Y a de l'eau dans le gaz ? Vous deux ??
_ Non, rien de grave. Enfin j'espère... Manque d'amis, besoin de parler... En fait on a eu une discussion il y a deux jours, sur le couple libre ou fermé, la fidélité, les règles à ce propos, enfin tu vois quoi...
_ Ah... Oui...
_ Tiens, il écoute... Et j'ai du mal à... à... je sais pas comment dire ça en anglais...
_ Oui tu as du mal. Oh mon Dieu, je te comprends mais alors T O T A L E M E N T. Tu peux pas imaginer ce que j'ai enduré avec Steve, mon ex. Tu dois le connaitre d'ailleurs: un mec hyper musclé, couvert de poil, qui s'entraine toujours avec une casquette verte et avec Mack, tu sais le vieux qui fait toujours des films solo ou avec des éphèbes, Steve, Steve qui pue même qu'on l'appelle parcequ'avec tous les anabos qu'il s'envoit je te raconte pas l'odeur... Bref, à l'époque nous aussi on avait des règles. Et puis il avait été question de faire un film avec deux mecs d'Amsterdam que Chris de chez ***** production avait fait venir, deux bombes, des énormités, de partout,oh mon Dieu, les mecs... Bref, et puis la règle à l'époque c'était pas de bareback, bon, chacun ses règles tu vois, mais nous et bien c'était ça, pour pas encourager ce truc parceque responsabilité, prévention, devoir...Enfin bref, le truc c'est que Chris voulait commencer dans le bareback parceque Tim de chez ***** Prod avait lancé des trucs bareback déjà et que Chris l'avait mauvaise d'être en retard, donc bon, comme Chris c'est vraiment un ami, tu vois, je me sentais pas de pas l'aider sur ce coup....Donc quand il m'a dit que les deux étaient d'accord pour faire ça bareback, j'ai dit "Ok, Chris. Tu peux compter sur moi. Je te laisserai pas tomber"... ET donc me voilà en train de me faire sauter par les deux hollandais, mais alors tu vois vraiment, hein... Et là, pile, mon mec qui se ramène sur le plateau alors qu'il venait jamais au shooting, mais jamais, tu vois... Et là Chris a l'idée que le mec qui était en train  de me baiser sorte de mon cul et vienne direct tout me cracher dans la bouche...Et du coup son pote qui voit ça, balance la sauce au même moment, je te jure j'ai dû boire quoi, un litre de sperme en cinq secondes...Bon, j'admire quand même, donc du coup je hurle "Ouah, putain génial les mecs"... Oh je te jure, le Steve il a carrément pêté un plomb... Il est parti direct, j'ai plus eu de nouvelles pendant une semaine...
_ Une semaine... Mais il était où ?
_ A Palm Springs. Il était parti touzer chez son ex. De rage quoi...
_ Ouais... Il devait vraiment être furieux.
_ A fond !
_ Ok, merci John pour la ballade et... ben à plus...
_ T'as vu: je t'ai pas touché la bite !
_ Oui...cool.

Open relationship

"Mais quand on s'est rencontrés, il n'était pas question d'avoir une relation monogame...
_ Est-ce qu'il pourrait en être question maintenant ?
_ Mais... pourquoi ? On est bien comme ça...
_ Comme ça quoi ?! Pour l'instant nous n'avons pas parlé de ce problème.
_ Nous en avons parlé ! Juste avant que je reparte en France ! On avait dit que c'était chacun de son côté, sans en faire un  plat pour l'autre, en gardant la priorité sur le partena...
_ Ca c'était pour la distance, pour quand on est pas ensemble. On a pas parlé de ça en temps normal, quand on vit ensemble.
_ Je n'ai jamais eu de relation monogame. Je n'en ai jamais été capable...
_ Ok. Moi je ne suis pas intéressé par la baise pour le sport. je veux avoir quelqu'un de spécial avec qui je fasse l'amour. Si tu veux vivre comme les autres ici, pas de problème. Mais ce n'est pas ce que je veux moi. Moi non plus je n'ai jamais eu de relation monogame, mais ça n'a jamias été par accord mutuel: on m'a toujours imposé la relation ouverte, dans le dos. Aujourd'hui je sais que je peux avoir une relation monogame.
_ Qu'est-ce que ça veut dire pour nous ? Ca veut dire que moi si je ne veux pas m'engager dans cette voie... ça veut dire que... Merde !! Ca veut dire quoi ???
_ Passe moi une cigarette. S'il te plait.
_ Ca veut dire quoi ? Je comprends plus... Je laisse tomber ma vie là-bas pour venir dans ce pays que je déteste, dans cette ville qui m'emmerde parceque tu vis ici pour l'instant, je me casse le cul à trouver un visa, une fac, des études, du taff, mais ça suffit pas ? Ca suffit pas pour te montrer...
_ Tu veux jouer à 'qui sacrificie le plus' ? Je me casse le cul à rester sur la côte ouest, à changer de boulot pour pouvoir prendre un appart, t'emmener en voyage, alors ça va, hein, tu peux la mettre en sourdine !
_ Je peux pas être fidèle.
_ Tu vas aller baiser ailleurs tous les jours ?
_ Tous les jours ??? ... Mais, non... bien sûr que non....
_ Alors c'est bon pour moi.

_ Et... c'est tout ?
_ Oui.

Les romains ils parlent anglais

Il fallait bien que ça finisse par arriver: HBO a produit une grosse merde! ROME.

Ca sent l'attrape audience comme pas deux. L'époque romaine est l'alibi idéal pour montrer des couples qui copulent, des scènes de flagellation ou de tortures dont le soi-disant réalisme doit provoquer un fabuleux:"Oh my God, c'est vraiment dégoutant" ou, selon, un "Oh my God, c'est vraiment osé" dans le fin fond de la chaumière ricaine qui reçoit le cable.

Contrairement à l'indépassé Six feet under, ROME n'a aucun parti pris esthétique, ni narratif. Rien. Un ersatz de réalisme qui s'effondre dans les pointes d'accents britanniques des pompeux acteurs hollywoodiens. (Mais pourquoi les américains s'obstinent à parler comme au temps de Shakespeare dès qu'ils portent une jupe militaire??). On a droit aux figurants qui traversent le plateau en courant, à la fine poussière dans l'air des spotlights, les clairs obscurs renaissance italienne pour les intérieurs... Insupportable.

Les intrigues sont tellement complexes qu'elles nécessitent un rappel TOTAL au début de chaque épisode. Mais hors des histoires classiques de luttes de pouvoir entre Pompée et César, les digressions intimes entre les personnages sont totalement anachroniques (si on visait la peinture historique) et sans aucun intêret fictionnel. On passe des heures à se demander si le centurion va arriver à reconquérir l'amour de son épouse: passionnant...

J'ai même pas la patience d'attendre les scène de gladiateurs pour me pougner un coup...

Que de l'aguicheur et du racolage. BEURK.

Mais si vous voulez mater des extraits et des bandes d'annonce, allez-y.

Petit film sunrise

Download sunset1.MPG

A l'heure où la nuit tombe chez vous, je vous offre un  petit lever de soleil depuis ma fenêtre qui donne sur la baie de San Francisco.

Heu...oui, je me lève avant le soleil: je suis complêtement jet-lagué...